tout ce qu’elle avait pu avoir dans son sac et quelques enveloppes qu'elle avait toujours sur elle, c'est comme cela quelle avait pu envoyer sa lettre, elle écrivait tous les jours ce qui se passait. Elle espérait bien que son calvaire allait se terminer et que Jean allait la retrouver, mais elle ne partirait pas avec lui, elle souffrirait mais attendrait la fin, elle resterait avec son mari jusqu'au dernier jour de sa vie. Avec l'aide de Dieu, elle n'attendrait pas longtemps car il était en phase terminale. Pendant ce temps Jean, de son côté, étudiait la carte. Il irait voir la société de taxis dès le matin pour se renseigner. Il s'endormit très vite et fut très tôt réveillé par l'hôtelière. Après un copieux petit déjeuner, il fila vite à la station de taxis et trouva le chauffeur qui avait emmené le père Boris. Celui-ci lui dit :
« Pour une course, c'était une course ! Il avait des sous pour faire un voyage aussi long le client ! Puis il avait l'air bien malade, le Boris, nous fallait faire plusieurs arrêts, mais moi, je ne me suis pas posé de questions, je suis payé pour accompagner les clients. Mais, lorsque nous sommes arrivés à Paris, il a ramené une jeune femme qui pleurait la pauvrette, sa femme je