Un combat inégale qu’elle gagnera forcément mais l’esprit tordu de cet homme ne pouvait analyser ce simple fait. Il allait partir, elle resterait libre.
Il lui serra le bras à le lui briser. Il avait encore de la force et la douleur lui faisait venir les larmes, mais ne dit rien. Elle supportait son martyre sans faiblir, elle avait remis son destin entre les mains de Dieu. Pendant ce temps Jean, lui, finissait de dîner et alla faire un tour dehors. S’il n'était pas si fatigué, il entreprendrait la route maintenant. Mais le chemin était long et dangereux et la nuit bien trop sombre. De plus il ne connaissait pas le pays, alors il pensa très fort à sa bien- aimée. Il espérait de toute son âme qu'il allait la retrouver, oui mais lorsqu'il la retrouverait , que ferait-il? Il entra se coucher, l'aubergiste lui dit.
« Monsieur, j’ai vu le boulanger, il part pour le village demain matin. Je sais que vous voulez partir à pied mais c’est long alors si cela vous arrange Il m’a dit qu'il pouvait vous emmener. Mais il part très tôt. Je peux vous réveiller si vous le désirez.
« Merci je veux bien, vous avez raison, il est temps