jeune femme qui avait quitté son mari et qui n'était même pas divorcée. La chose aurait été différente si elle était veuve, mais là, elle avait peur d’être confrontée à des questions très embarrassantes.
Connaissaient-ils sa situation ? Ne risquait-elle pas d’être mal jugée et repoussé par ses parents. Non elle ne pouvait pas, il lui fallait plus de temps, attendre que son mari disparaisse de sa vie. Elle avait en effet appris par sa sœur qu'il allait très mal, atteint d’un cancer du foie et que ses jours étaient comptés, il allait mourir, après elle serait libre. Jean la comprenait mais il lui dit :
« Vous savez mes parents sont très simples, ils ont le titre mais pas la fortune et il y a longtemps qu'il n'y a plus de richesse chez nous ! Ils travaillent tous les deux, maman est infirmière et papa travaille à la banque en tant que simple employé. « Vous voyez, nous sommes comme vous, de simple gens, alors vous n'avez rien à craindre et maman ne veut que mon bonheur, ce que je n'avais jamais trouvé jusqu'à présent. Votre amour m'apporte le bonheur. Et c'est cela qui compte pour mes parents, alors dites oui ma chérie, cela ferait tellement