méchant. Elle poussa un cri de frayeur. Il la prit par le bras, la bousculant dans l'escalier, lui serrant le bras si fort qu'elle sentit son cœur éclater de douleur. Le monstre l'avait retrouvée ! Il ordonnait qu'elle rentre avec lui, il était très malade et exigeait sa présence auprès de lui jusqu'à la fin. Sa mort était proche et il voulait qu'elle souffre autant que lui souffrait physiquement, elle souffrirait moralement, il ne voulait pas la savoir heureuse. Il l’a poussa dans l'escalier, elle voulut se débattre, crier, mais il la traînait dans l'escalier. Une voiture attendait devant la porte de l'immeuble, le jeune femme n'eut pas le temps de laisser un mot à Jean ou de prendre ses affaires, rien. La pauvre petite ! Son bonheur avait été de courte durée. Elle dut rentrer chez son mari. Les larmes ruisselaient sur son visage. Quand pourrait-elle retrouver sa liberté, son amour, elle ne pouvait imaginer recommencer la vie avec ce monstre ! Elle pria Dieu de lui accorder le répit, qu'il meure vite ! Elle dut supporter le malade qui ne lui laissait pas un instant de repos. Anouchka ne pouvait même pas sortir pour envoyer du courrier à son amour. Elle se demandait comment faire pour avertir Jean et ses patrons. Elle était prisonnière, comment avait-il réagit, en ne trouvant pas