« Merci madame, vous êtes bien aimable.
Jean se dirigea vers l'épicerie, tout en regardant aux alentours. Il avait faim, n'ayant rien pris depuis le matin. Il commanda un casse-croûte, avec un café et un verre d'eau. L'épicière le regarda avec curiosité, car ce n'était pas souvent qu'elle voyait un homme habillé comme celui-ci. Un bourgeois à coup sûr, Les gens des villages sont curieux de nature, et cela les intrigue dès qu'il y a un inconnu bien habillé. Ici on s'habille seulement le dimanche, pour la messe, puis après on remet les habits de tous les jours. Jean mangea tranquillement son casse-croûte, bu sont café. Il sortit sur la place et s'assit sur un banc pour attendre le car. Le soleil chauffait, il était bien mais son cœur se serrait lorsqu'il pensait à la jeune femme. Que faisait-elle, où pouvait-elle être? Il regarda sa montre, le car n’aillait pas tarder à arriver, normalement. Il retourna à l'intérieur et demanda un autre café avant que le car arrive.
« Voilà le car, vous voyez il va être bientôt trois heures ! Ah, voilà monsieur Marcel qui vient boire son café.